Nous nous rendons dans l’un des hauts lieux touristiques de la Tasmanie : Port Arthur, le bagne britannique. Un endroit paradisiaque où l’on vivait l’enfer… En effet, au début du 19e siècle, les Anglais ont trouvé plus rentable d’envoyer les opposants politiques, petits voleurs et autres grands criminels à l’autre bout du monde plutôt que d’agrandir les prisons déjà bondées d’Angleterre. C’était la plupart du temps une condamnation à l’exil à perpétuité puisque le billet retour était hors de prix. Déjà fallait il arrivé en vie à Port Arthur, et en sortir vivant… C’est ici qu’a été expérimenté l’isolement total des détenus tenaces. Les forçats récalcitrants étaient enfermés dans des cellules individuelles aux lucarnes trop hautes pour voir quoi que ce soit, tenus au silence complet, surveillés et enchainés 24h/24h, cagoulés-baillonés pendant l’heure d’exercice quotidien. Et cela pendant 4 à 12 mois. Suite à cette expérimentation, ils ont du ouvrir un asile à Port Arthur…
Par chance, si un détenu arrivait à s’échapper de sa cellule, il était accueillit soit par les requins soit par la « dog line » affamée qui gardait l’entrée de la péninsule.