Jeudi, réveil très matinal et départ pour Rockingham où nous allons nager avec les dauphins. On a bien dit dauphins et pas requins ! Nous embarquons sur le bateau avec 16 autres passagers et naviguons pendant…10 minutes avant d’apercevoir les premiers ailerons.

Après tout s’enchaine très vite, il faut vite vite aller dans l’eau mais sans faire trop de bruit, juste impossible, on se saute presque dessus! Une fois dans l’eau on forme une chaine humaine de 5-6 personnes tirées par un moniteur lui même propulsé par une turbine. C’est magique, on entend les échos, on voit les petites bulles qui s’échappent de leur petit trou , quelques fois ils nous frôlent mais attention, interdiction formelle de les toucher.

Effectivement, la compagnie est certifiée ECO-TOURISME et est la seule autorisée à faire plonger des touristes avec les dauphins. Ils nous expliquent donc qu’en les touchant nous pouvons leur transmettre des maladies ou les blesser. Toute la matinée se déroule entre remontée à bord et mise à l’eau rapide. Difficile de décrire la sensation, mais c’était génial. Au retour, le bateau pousse les gaz pour faire de grosses vagues, les dauphins trop contents nous font un spectacle digne de Marineland. Grand Merci à toute la team d’Acné Com’ pour nous avoir permis de plonger avec les dauphins.

Nous prenons la route dès le début d’après midi parce qu’un grand tour de France nous attends en une semaine !
Nous longeons donc la cote jusqu’au soir et faisons halte à Busselton.

Le lendemain, vendredi, nous reprenons la route du sud et arrivons à Margaret River. Cette petite ville est bondée en ce week end férié (fête du travail) et on comprend vite pourquoi. La région est très verte, entourée de vignes et de plages de surfs vraiment belles.

Nous profitons donc de notre Samedi pour aller surfer la vague de la West Coast. Arrivés sur le parking, un petit van jaune nous klaxonne: les Canadiens! Julie et Jérémie s’essaient donc au surf avec quelques difficultés mais s’éclatent dans les rouleaux. Après 1 surf sur la tête à Quentin, 1 aileron de surf sur l’épaule d’Alice et 10 tasses bien salées pour J&J, nous décidons d’aller faire une petite dégustation des crus Australiens. Nous ne faisons qu’une cave, déjà trop saoul pour faire la deuxième. De toute façon, le vin était pas bon, surtout pour deux Mâconnais, un Beaujolais et une Guigal ! Les Canadiens ont bien joué le jeu et ont eut l’air d`apprécier certains vins. Le soir barbecue au bord d’une rivière accompagné de bière bien sur!
Comme il est dit dans notre guide: la vie est facile à Margaret River!

Dimanche

Nous commençons la journée sous la pluie et faisons quelques boutiques avant de reprendre la route. Nous nous arrêtons a l’orée d`une forêt de Karris géants où Julie Quentin et Jérémie tentent l’ascension d’un arbre de 61m sans sécurité. Alice remercie son daddy pour le vertige ! Julie redescend au bout de 10 mètres, déjà pas mal. Les garçons atteignent le sommet au bout de 10 minutes et redescendent les jambes tremblantes !

Nous faisons chauffer le Kangouroute jusqu’au soir ou nous trouvons un camp ground, sorte de camping sauvage. Au programme: douche froide, piqures de moustiques et blattes dans les toilettes ! Repas autour d’un feu de camp (pourtant formellement interdits mais pas respectée par nos voisins). Au petit matin, pas de rangers, on part comme des voleurs!

La journée de lundi se passe dans Kangouroute, nous parcourons 500 km avant d’atteindre Esperance le soir. Jour de fête du travail, tout est fermé, nous nous faisons donc un resto le soir avec 15% de surcharge car jour férié (ils ont tout compris au business les aussies !) puis finissons dans Kangouroute à coup de vodka-poker jusqu’à 4h30.

Ce matin reveil difficile vers 10h pour venir vous donner ces quelques nouvelles. Dans les prochaines aventures de Kangouroute: Kangouroute et la plage la plus blanche d’Australie, Kangouroute sur la route, Kangouroute et la ruée vers l’or et Kangouroute laisse partir ses amis.