Nous attaquons en fin de matinée une randonnée de 5h. Vu le coté touristique de l’endroit, on se dit que le temps de rando doit être surestimé. On grimpe pas mal au début pour redescendre sur la paradisiaque plage de Wineglass.
On continu sur la plage de Hazard. Magnifique aussi… Lire la suite de cet article »
Nous profitons de la matinée pour ranger le van. Alice en profite pour fermer le van et oublier les clés à l’intérieur… Gros coup de stress en pyjama ! Alice part à la recherche de gars qui pourraient nous prêter des outils. Une dame lui propose spontanément ses clés pour essayer d’ouvrir. Et on ne sait pas par quel hasard, ses clés Toyota arrive par chance à ouvrir une seule de nos serrures. Sauvés ! Nous arrivons en début d’après midi sur la péninsule de Freycinet. Nous nous renseignons sur les randonnées pour le lendemain. On se balade sur la plage.
Le temps change d’une minute à l’autre donc nous annulons la randonnée prévue pour retourner en direction d’Hobart. Nous faisons un détour à travers les vergers et champs de vigne. A Kingston, nous nous arrêtons pour visiter une exposition permanente sur la conquête de l’Antarctique. En effet l’Australie est un acteur majeur pour le développement du pôle sud et en revendique par la même occasion 42 % de sa surface totale en tant que territoire australien ! (ainsi que ces ressources naturelles…).
Nous passons l’après midi à vadrouiller à pied dans Hobart. Nous visitons notamment le port et Battery Point, en quelques sorte le « vieux Hobart » au style victorien.
Nous empruntons la piste de 4O km qui nous mène à Cockle Creek, c’est la voie carossable la plus au sud de la tasmanie (et de l’Australie…). Nous partons pour une randonnée de 4h (que nous ferons en fait en 3h15) qui nous emmenes à l’extrême sud du pays et au bout monde… puisque après c’est l’Antartique. La mer est déchainée, les rouleaux font 3 mètres et là on a vraiment l’impression d’être au bout du monde. Au retour de la rando, nous croisons Cyril, un français que nous avions déjà croisé 2 jous plutot lors de notre rando sur le Mont Wellington (le monde est petit…). Nous passons la fin d’après midi sur la plage; Alice posée sur sa serviette observe les oiseaux et Quentin joue au ballon. Nous passerons la soirée à parler de tout et de rien en compagnie de Cyril età boire du thé (pour se réchauffer). Lire la suite de cet article »
Nous gravissons le sommet du Mont Wellington histoire de contempler Hobart à 1200m. Nous partons à 720m d’altitude pour un sentier bien raide durant 1 heure. La vue est magnifique. Nous descendons par un autre itinéraire quasiment pas tracé au milieu des rochers pour arriver au van plus de deux heures plus tard. Le temps de poser les sacs à dos et la pluie se met à tomber, on l’a échappé belle !
Nous nous rendons dans l’un des hauts lieux touristiques de la Tasmanie : Port Arthur, le bagne britannique. Un endroit paradisiaque où l’on vivait l’enfer… En effet, au début du 19e siècle, les Anglais ont trouvé plus rentable d’envoyer les opposants politiques, petits voleurs et autres grands criminels à l’autre bout du monde plutôt que d’agrandir les prisons déjà bondées d’Angleterre. C’était la plupart du temps une condamnation à l’exil à perpétuité puisque le billet retour était hors de prix. Déjà fallait il arrivé en vie à Port Arthur, et en sortir vivant… C’est ici qu’a été expérimenté l’isolement total des détenus tenaces. Les forçats récalcitrants étaient enfermés dans des cellules individuelles aux lucarnes trop hautes pour voir quoi que ce soit, tenus au silence complet, surveillés et enchainés 24h/24h, cagoulés-baillonés pendant l’heure d’exercice quotidien. Et cela pendant 4 à 12 mois. Suite à cette expérimentation, ils ont du ouvrir un asile à Port Arthur…
Par chance, si un détenu arrivait à s’échapper de sa cellule, il était accueillit soit par les requins soit par la « dog line » affamée qui gardait l’entrée de la péninsule.
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